HPI

L’intelligence supérieure à la moyenne n’est pas une maladie. On ne parle donc pas de « diagnostic ». (On diagnostique par exemple un cancer, et on détecte l’intelligence).
Cette intelligence est identifiée grâce à une batterie psychométrique adaptée à l’âge du patient, de préférence chez un neuropsychologue. Ces tests doivent être administrés par un professionnel qualifié ayant une expérience de ce tableau.
Autisme

L’autisme est un trouble du neurodéveloppement (TND), au même titre que le TDAH. Ce n’est ni la faute des parents, ni celle des écrans, et encore moins la conséquence d’un quelconque vaccin.
Il existe diverses formes de TSA (Troubles du Spectre de l’Autisme), avec ou sans déficience intellectuelle. L’autisme désigne donc un ensemble très large, très hétérogène, de pathologies plus ou moins sévères.
Dépression

La dépression est une maladie qui occasionne des douleurs morales, perte d’espoir, perte de motivation…, mais qui peut se soigner. Cela implique une thérapie (TCC, Restructuration Cognitive, Activation Comportementale, présentent de bons résultats), un éventuel traitement médicamenteux, ainsi que la construction d’une bonne hygiène de vie. Cela prend du temps mais les solutions efficaces existent. Elle est une maladie à prendre au sérieux car elle implique des risques de suicide.
Hypersensibilité

Environ 30% de la population serait plus sensible que la moyenne (hypersensible).
Si cette sensibilité peut parfois être embarrassante, elle ne constitue pas pour autant un trouble mais plutôt un trait de caractère. Elle concerne toutes les émotions (positives comme négatives).
L’hypersensibilité peut être confondue avec un trouble dépressif, un trouble anxieux, voire la bipolarité (qui eux, sont des troubles et nécessitent une prise en charge).
Chaque personne hypersensible « accueille » cette sensibilité élevée différemment. Certaines sont extraverties, d’autres introverties … Le comportement
Dysphorie de genre

La dysphorie de genre est un trouble psychique référencé dans le DSM-5. Elle est considérée comme tel car elle est accompagnée d’une souffrance psychique secondaire à l’incongruité (les troubles les plus fréquents étant les troubles dépressifs avec ou sans pensées suicidaires ou encore les troubles anxieux). La dysphorie de genre nécessite alors un accompagnement psychologique.
Les signaux « standards » d’appartenance à un genre ne sont quant à eux, pas révélateurs d’une dysphorie, ou tout du moins, très loin d’être suffisants.